Fermes MicroHabitat vs. toits verts : 4 grandes différences


Que l’espace soit petit ou grand, au 2ème étage ou au 15ème, sur un bâtiment historique ou sur l’immeuble le plus moderne de la ville, nos fermes urbaines parviennent à prendre racine dans toutes sortes d’environnements et en un rien de temps ! Le secret derrière cette flexibilité ? Les potagers nourriciers MicroHabitat se différencient des toits verts et échappent ainsi à de nombreuses contraintes qu’engendrent ce type d’installation…


Explorons les 4 grandes différences qui distinguent les potagers Microhabitat des “toits verts” classiques.


1. Impact sur la structure

Un projet de toit vert nécessite d’importants ajouts de revêtement, protections et éléments de drainage pour pouvoir accueillir la terre et la végétation qui l’accompagnent. Tous ces éléments imposent ainsi un poids important sur la structure du bâtiment et peuvent affecter sa résistance ainsi que sa stabilité. Cette contrainte peut représenter un frein important pour plusieurs bâtiments, n’ayant pas toujours les structures et fondations nécessaires pour supporter le projet. 


Chez MicroHabitat, nos fermes urbaines sont constituées de pots en géotextile, une technologie extrêmement légère qui impose beaucoup moins de poids sur la structure et sa capacité portante. Le poids se limite à celui de la terre et des plantes, alors qu’aucun autre matériau (bois, structure en aluminium ou autre) n’est nécessaire à l’installation des pots. Ces derniers sont disposés de façon sécuritaire sur une membrane protectrice et aucune modification structurelle n’est nécessaire à l’implantation d’un projet : il n’y a donc aucun enjeu pour la membrane du toit et le bâtiment.


Ainsi, la majorité des propriétés peuvent devenir l’hôte d’un potager urbain !

2. Coût

Un projet de toit vert requiert un investissement monétaire considérable de la part du propriétaire. Les coûts reliés à la membrane, au système d’irrigation, au toit vert, à la main d’œuvre et aux plantes peuvent aller jusqu’à un total de 120$/pied carré en faisant appel à des experts du milieu (1). 


Pour les projets de potagers en pots, ce coût se divise par 5 et revient à un total d’environ 25$/ pied carré, tout en bénéficiant aussi d’un accompagnement expert. En plus de verdir le toit, le projet permet de nourrir la communauté environnante de produits frais, écologiques et produits localement ! 

3. Implantation

La complexité d’implantation diffère grandement entre les deux types de projets. Comme mentionné plus haut, un projet de toit vert (ou toiture végétalisée) aura plus d’impact sur la structure du bâtiment. Le déploiement de celui-ci nécessitera donc l’obtention de permis, possiblement une certification, le respect des réglementations municipales,  davantage de planification et l’accompagnement d’un architecte. 


Au contraire, l’installation de pots en géotextile MicroHabitat n’est soumise qu’à la vérification d’un ingénieur en structure pour attester de la capacité portante du toit. Puisqu’aucune modification structurelle n’est requise, l’implantation d’un projet de ferme urbaine MicroHabitat se fait simplement et ne requiert pas l’obtention de permis de construction. 

4. Profondeur de terre

Lorsqu’il s’agit de faire pousser des plantes potagères, la profondeur de terre devient un facteur important. La croissance des plantes dépend beaucoup de l’espace qu’ont les racines pour grandir et puiser les nutriments nécessaires à leur développement. Habituellement, une toiture végétalisée offre une profondeur de terre de 6 pouces (2), suffisante pour la croissance d’herbes et courtes plantes ornementales, mais bien peu intéressante pour la production d’aliments.


Si l’on poursuit un objectif d’espace nourricier pour le toit vert, on installera ce que l’on appelle un toit de type “intensif”, ayant une profondeur de 8 à 12 pouces (2).  Ce type de projet a toutefois un coût fortement supérieur, nécessite des installations plus importantes et impose un stress d’autant plus grand sur la structure du bâtiment. 


Les pots en géotextile MicroHabitat permettent une profondeur de terreau de 12 à 18 pouces, ce qui favorise un développement racinaire optimal. Il est ainsi possible de produire une grande variété de légumes tels que des aubergines, des poivrons, des légumes racines… Et même des plants de tomates atteignant une hauteur de 7 pieds ! 



Soyons clairs : les  toits verts sont des initiatives géniales pour la rétention d’eau, la végétalisation des villes et l’isolation des bâtiments. Toutefois, aussi beaux que sont ces projets, certaines contraintes liées à leur installation peuvent freiner plusieurs propriétaires à se lancer dans l’aventure. 


Ce n’est pas pour autant qu’il faut faire une croix sur l’agriculture urbaine ! Par une disposition stratégique de pots en géotextiles, tout propriétaire peut transformer son toit en jardin nourricier, et ce, à moindre coût ! 

Envie de recouvrir votre toiture de fines herbes, légumes et verdures en pots ?


SOURCES:

(1) https://www.ecohabitation.com/guides/2465/avantages-et-desavantages-des-toits-vegetalises/

(2) https://www.ecohabitation.com/guides/2464/les-differents-types-de-toits-vegetalises/


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