Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire d’être un gestionnaire immobilier pour pouvoir lancer sa ferme urbaine. La grande volonté d’un locataire, un dossier solide et de la préparation peut mener loin… et rapporter beaucoup !
Vérifier la faisabilité du projet
Avant de remuer terre et ciel pour l’installation de la ferme urbaine, il est tout d’abord crucial de s’assurer que le projet est faisable sur les lieux de la propriété. Il est conseillé de faire appel à un expert en agriculture urbaine, qui conduira une évaluation du terrain et déterminera si un tel projet est réalisable.
Si le feu vert est donné, la prochaine étape s’agit de bien définir le projet, son objectif, ses coûts et ses retombées. Un dossier clair et complet aura beaucoup plus de chance de séduire le gestionnaire immobilier et de le convaincre de la valeur qu’un projet d’agriculture urbaine peut apporter.
Consultez notre article sur les 7 bénéfices de l’agriculture urbaine pour vous inspirer.
Dévoiler des opportunités de partenariat
Approcher son propriétaire pour le lancement d’une ferme urbaine peut occasionner des belles opportunités de collaboration. En effet, un gestionnaire immobilier peut gagner beaucoup à intégrer l’agriculture urbaine dans son bâtiment et pourrait être très intéressé à s’investir dans un projet de la sorte.
L’initiative peut ainsi se retrouver chapeautée par une belle collaboration locataire/propriétaire, nourrissant le sens de communauté au sein de l’immeuble et renforçant les liens entre les deux partis.
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De plus, les retombées d’un tel partenariat peuvent s’avérer bénéfiques pour le projet, réduisant possiblement les coûts y étant associés par leur distribution entre les deux entités. D’autre part, un soutien doublé peut aussi participer à augmenter l’envergure du projet, et par le fait même son impact sur la communauté et l’environnement.
Un exemple de succès
Un bel exemple de collaboration est celui entre BNP Paribas et le gestionnaire immobilier GWLRA. Grâce à un beau partenariat entre les deux organisations, un projet de grande amplitude, produisant plus de 1000 lbs de récoltes par saison, a pu voir le jour au centre-ville de Montréal.
Dans ce cas-ci, l’initiateur du projet était le gestionnaire immobilier, mais plusieurs projets ont déjà été développés par le passé pour lesquels le locataire avait pris les rênes.
La morale de l’histoire : que le désir vienne du locataire ou du propriétaire, un projet de ferme urbaine a le potentiel de pouvoir réunir divers acteurs, créer des liens et mobiliser un nombre important d’individus autour d’une volonté de ville verte, résiliente et durable.
Vous êtes locataire et prêt à vous lancer dans l’aventure ?
