Cultiver l’engagement et le bonheur des résidents avec l’agriculture urbaine


Développer un MicroHabitat par le biais de l’agriculture urbaine permet d’agir sur plusieurs problématiques globales comme la perte de biodiversité, le manque de végétation en ville et l’insécurité alimentaire en milieux urbains.

Toutefois, il ne faut pas oublier que l’impact d’un potager urbain est d’abord et avant tout local : un projet de ferme urbaine a le potentiel d’améliorer la qualité de vie et l’engagement des résidents qui en sont bénéficiaires. 

Regard sur le projet du HLM Mentana, une initiative portée par les Cuisines Collectives du Grand Plateau, un organisme à but non lucratif ayant pour mission d’aider à diminuer l’insécurité alimentaire.

Connecter les gens à la nature

Plusieurs d’entre nous l’ont réalisé pendant la pandémie : le contact avec la nature joue un rôle important sur notre bien-être. Selon le World Health Organization, les espaces verts contribuent à promouvoir la paix d’esprit, améliorer la santé mentale, stimuler les fonctions cognitives, réduire l’exposition à la pollution aérienne, encourager un style de vie sain et actif, et plus encore (1). 

Un projet de potager urbain en résidence participe ainsi au développement d’un environnement vert aux retombées bénéfiques pour les résidents. Les individus sont heureux de pouvoir côtoyer des plantes, d’avoir un espace vert où se promener et observer la biodiversité et, qui plus est, leur fournira des produits frais. 


Ce genre d’initiative invite à se connecter à la nature par le biais de l’agriculture, une opportunité que tous n’ont pas la chance d’avoir. 


“ [Ce projet] crée de l’engouement et ça participe à augmenter le sentiment d’appartenance des résident.es.” 

– Sandrine Allen, coordinatrice animation aux Cuisines Collectives du Grand Plateau


Faire pousser des interactions sociales

Un potager est un lieu rassembleur qui ouvre la porte aux échanges entre divers individus d’âge et de culture différentes, autour d’une thématique partagée : la nourriture. Sandrine, responsable du projet mené par Cuisines Collectives du Plateau le remarque d’ailleurs chez les résidents du HLM Mentana : 

“Le jardin est un espace d’expérimentation, de partage et de socialisation. Le jardin se situe au centre de la cour de Mentana où plusieurs populations se côtoient. Il y a des ados, des enfants, des familles et des aîné.es. Ainsi, ce projet a le potentiel de rassembler tout ce beau monde.” 


Résidents du HLM Mentana

Des ateliers pour nourrir le savoir

Un projet d’agriculture urbaine est une belle plateforme pour aborder des sujets tels que l’importance de l’agriculture écologique ou l’impact du gaspillage alimentaire. C’est aussi une belle activité pour développer des compétences interrelationnelles et nourrir l’esprit d’équipe. Dans une perspective plus large, un tel projet permet de sensibiliser les individus à de plus saines habitudes alimentaires, et de vie. 

“Ceux et celles qui s’impliquent davantage peuvent apprendre beaucoup au travers d’un projet tel que celui-ci. Par exemple, ils apprennent à travailler en équipe, à se consulter et à prendre des décisions ensemble. Trois formations ponctuent l’été. Nous avons eu la première et avons hâte d’en connaître davantage!” 


En bref, que le projet d’agriculture urbaine prenne place en milieu commercial ou résidentiels, il a le potentiel de réunir et d’engager les résidents autour d’un projet mobilisateur et bénéfique, renforçant les liens sociaux et le sentiment d’appartenance. 


Cuisines Collectives du Grand Plateau pousse la démarche encore plus loin en donnant l’opportunité à des communautés moins favorisées de profiter d’un espace vert nourricier. Leurs efforts et ceux de nos agriculteurs se reflètent dans l’énergie et le sourire des résidents du HLM Mentana et cela fait chaud au coeur ! 

Envie de stimuler l’engagement de votre communauté ? Débutez votre propre projet de ferme urbaine ! 


SOURCE:

(1) https://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0005/321971/Urban-green-spaces-and-health-review-evidence.pdf